Tout savoir sur le contrôle technique automobile

Depuis, 1992, le contrôle technique est devenu obligatoire. En effet, il permet de localiser les problèmes techniques des véhicules. Aussi, il doit être effectué périodiquement dans un centre de contrôle agréé.

1. Les véhicules concernés

Toutes les voitures qui roulent sont soumises à ce contrôle.

Les voitures particulières ou VP

Que ce soient un monospace, une berline, une citadine ou un 4 x 4 ; qu’elles roulent au diesel, à l’essence, à gaz ou qu’elles soient hybrides ou électriques, toutes les VP sont concernées par le contrôle technique.

Les voitures utilitaires ou VU

Il s’agit des voitures qui ne possèdent que 2 ou 3 places. Généralement, ce sont les fourgonnettes et les voitures des sociétés qui sont soumises au contrôle. Le contrôle technique de ces véhicules se fait annuellement dès leur quatrième année. Les voitures utilitaires sont aussi soumises à un contrôle anti-pollution.

Les camping-cars et les camionnettes

Comme les voitures particulières et les voitures utilitaires, ces véhicules sont concernés par le contrôle technique. En outre, ils ne doivent pas dépasser les 3,5 tonnes.

2. Les points à contrôler

Ils sont au nombre de 133, mais sont repartis en 10 catégories.

– Identification de la voiture : le contrôleur vérifie les différents papiers du véhicule
– Direction : contrôle du volant, des rotules de direction, etc
– Freinage : contrôle des disques, des plaquettes, etc
– Signalisation et éclairage : le contrôleur vérifie les clignotants, les feux de croisement, etc
– Liaison au sol : le contrôleur examine les pneus, les roues, les amortisseurs, etc
– Équipements : contrôle des sièges, du klaxon, des ceintures de sécurité, etc
– Visibilité : examen des rétroviseurs, du pare-brise, etc
– Organes mécaniques
– Carrosserie, structure : vérification des parties saillantes, etc
– Niveau sonore, pollution : émissions gazeuses, etc.

3. La préparation du contrôle

La raison pour laquelle les automobilistes ne veulent pas faire le contrôle technique de leur automobile, c’est la peur d’être soumis à une contre-visite. En effet, celle-ci implique des réparations, donc une dépense d’argent.
Pourtant, vous pouvez vous affranchir de cette contre-visite si vous vérifiez en avance les éléments constitutifs de votre voiture. Par exemple, la lisibilité de vos plaques d’immatriculation, les équipements, la carrosserie, etc.

4. La périodicité du contrôle

C’est l’État qui fixe cette périodicité de contrôle. Celui-ci doit être effectué obligatoirement à partir de la quatrième année d’immatriculation de votre automobile et après cela tous les deux ans.
Pour une nouvelle voiture, le contrôle doit être effectué avant sa quatrième année. Cette date est prescrite sur votre carte-grise.
Par contre, pour une voiture d’occasion, vous devez la faire contrôler deux ans après la date de son dernier contrôle. Cette date est mentionnée sur la vignette.
Pour un véhicule à vendre, le contrôle technique doit être réalisé 6 mois avant sa vente.

5. Le coût du contrôle technique

Le coût du contrôle technique n’est pas fixe. Il varie selon le centre de contrôle. Donc, celui-ci est libre de choisir le tarif de ses prestations. Mais en général, le coût de ce contrôle est compris entre 52 et 98 euros.

6. La contre-visite

Après constatation de certaines anomalies, le contrôleur technique prescrit la contre-visite. C’est donc la deuxième étape du contrôle.
Pour ce faire, faites réparer votre véhicule dans un garage. Après cela, présentez-le à nouveau au centre de contrôle afin de faire la contre-visite. En effet, le contrôleur va vérifier toutes les réparations que vous avez faites. Alors, deux cas peuvent se présenter. Soit le contrôleur va vous remettre un procès-verbal dans lequel il est mentionné que votre contre-visite est validée, et va apposer une vignette sur le pare-brise de votre voiture, soit il vous prescrit à nouveau une contre-visite.

7. Le procès-verbal

C’est un document remis par le contrôleur. Dans son contenu, vous pouvez voir les altérations constatées sur votre véhicule. C’est donc la preuve que votre contrôle technique est validé après quelques réparations. Alors, gardez ce PV avec les autres papiers de votre véhicule, surtout si vous pensez le vendre.

8. La vignette

Elle est collée en bas et à droite de votre pare-brise, au dessus du certificat d’immatriculation de votre voiture. La prochaine date de votre contrôle technique est inscrite sur cette vignette.

9. Les sanctions

Comme toutes autres règles, son omission entraîne des sanctions, à savoir la contravention, l’immobilisation de l’automobile, jusqu’à la saisie de la carte-grise.

La contravention

Si vous avez négligé le contrôle technique et que des forces de l’ordre l’ont constaté, vous devez payer une amende pouvant aller jusqu’à 750 euros.

L’immobilisation de la voiture

L’omission du contrôle technique conduit aussi à l’immobilisation de votre voiture. En outre, le certificat d’immatriculation de celle-ci peut être confisqué. Vous êtes donc obligé de présenter votre automobile dans un centre de contrôle technique afin d’effectuer le contrôle. Cette présentation doit être réalisée le plus vite possible, car après 7 jours, une autre sanction viendra s’ajouter à la précédente.

La saisie de la carte-grise

Si votre carte-grise est confisquée, les forces de l’ordre vont vous donner une fiche de circulation provisoire. Quand vous avez reçu le procès-verbal après le contrôle technique de votre véhicule, les autorités vont vous remettre le certificat d’immatriculation qu’ils ont confisqué.

Soyez le premier à commenter

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*