L’essentiel à connaître sur le contrôle technique d’un camping-car

Depuis mai 2018, le contrôle technique des voitures de tourisme, telles que le camping-car de moins de 3.5 tonnes, a connu un changement plus ou moins important. En effet, afin d’assurer la sécurité des automobilistes, y compris les chauffeurs de camping-car, le nombre de points à vérifier est passé de 124 à 133. Cela contraint les propriétaires à mieux entretenir leurs véhicules et à les faire réviser plus souvent afin de passer sans problème les contrôles techniques et prolonger son autorisation de circuler.

Quand doit être réalisé le contrôle technique d’un camping-car ?

Malgré leur statut différent, les camping-cars sont soumis aux mêmes réglementations que tous les véhicules en matière de contrôle technique. Cependant, la réalisation du contrôle diffère selon le type de véhicule, notamment le poids et la périodicité des contrôles.

Pour un PTAC inférieur à 3.5 Tonnes

Les véhicules ayant un PTAC (poids total autorisé en charge)inférieur à 3.5 tonnes sont considérés comme des voitures légères ou voitures de tourisme. Pour un camping-car de cette catégorie, le premier contrôle technique a lieu 6 mois avant la 4ème année de la mise en circulation. Ensuite, la périodicité est de 2 ans.

Pour un PTAC supérieur à 3.5 Tonnes

Un camping-car dont le PTAC est supérieur à 3.5 tonnes est considéré comme un poids lourd. De ce fait, son contrôle est identique à celui des véhicules de cette catégorie. Dans ce cas, le premier contrôle se fait entre 6 mois et un an après la date d’immatriculation. Il doit ensuite être réalisé chaque année. Si les contrôles techniques sont effectués dans les centres spécialisés, certains ne peuvent pas accueillir les poids lourds. Il est donc indispensable de demander à l’avance la disponibilité du service.

Situé à Montesson, le centre JC TECHNIQUE réalise le contrôle technique de tout type de véhicule, 4×4, véhicules légers et camping-car, toute catégorie.

Quels sont les points inspectés lors du contrôle techniques ?

En totalité, 133 points sont contrôlés pour évaluer l’état général du véhicule. Ces 133 points peuvent être catégorisés en quelques fonctions primaires :

  • La qualité du freinage et l’état des plaquettes et des disques.
  • La direction
  • Les accessoires de visibilités
  • Les feux et les éléments de visibilité
  • Les pneus (usure et conformité à la norme)
  • Le châssis et la suspension
  • Les accessoires de sécurité
  • Le niveau de pollution (environnementale et sonore)

Quels sont les résultats possibles à l’issu du contrôle techniques pour le camping-car ?

Après le contrôle, les résultats sont classés en 3 niveaux de défaillance selon l’état de la voiture.

Les défaillances mineures

Le véhicule obtient l’autorisation de roulage, mais nécessite des réparations. Cependant, elles peuvent se faire sans contre-visite. Vous pouvez utiliser un abri de camping car pour minimiser les dégats.

Les défaillances majeures

Le véhicule doit être réparé et doit passer par une contre-visite dans un délai de 2 mois à partir de la date de la réalisation du contrôle.

À part l’état du véhicule, le nombre de places peut également influer sur le résultat du contrôle. En effet, un dépassement du nombre de places autorisées équivaut à une défaillance majeure.

La plupart des camping-cars disposent de 4 places. En ajoutant un attelage, le PTAC du véhicule dépasse la limite autorisée. C’est en supprimant un siège que l’on peut retrouver ce poids autorisé avec un attelage. De ce fait, il est souvent inscrit dans la carte-grise qu’un camping-car peut transporter 3 personnes. Or, l’incohérence avec le nombre de sièges présents dans l’habitacle est considérée comme une défaillance majeure.

Les défaillances critiques

La voiture est interdite de circulation à partir du lendemain du contrôle technique, notamment à cause de l’usure. Dans ce cas, le propriétaire doit réparer la voiture dans un délai de 2 mois et réaliser un second contrôle. Il est à rappeler que rouler à la suite de défaillances critiques, donc de contrôle non-valide, expose le conducteur à une amende de 135 €.

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