Comment se passe le contrôle technique d’un camping-car ?

En France, en vue de renforcer la législation sur la sécurité routière, le contrôle technique devient obligatoire sur tout le territoire national. Tous types de véhicules, tels que les camping-car, sont aujourd’hui soumis à cette disposition dont la nécessité n’est plus à débattre. Cet article s’intéresse sur le cas des camping-car, des véhicules dont on parle peu.

Le contrôle technique, c’est quoi ?

Le contrôle technique est une disposition obligatoire, mise en vigueur depuis 1992. Plusieurs types de véhicules sont concernés : particuliers, utilitaires, poids lourds, etc.

  • Pourquoi le contrôle technique est-il obligatoire ?

L’objectif n’est autre que de garantir la sécurité du conducteur et celle des usagers, routiers ou piétons. D’ailleurs, un contrôle anti-pollution est obligatoire afin de déterminer si un véhicule est nuisible ou non à l’environnement.

  • Comment se déroule un contrôle technique ?

Selon la loi, 133 points de contrôle doivent être impérativement vérifiés lors de la visite technique. Ces différents paramètres concernent notamment l’état global du véhicule, le diagnostic des composants mécaniques et techniques, ainsi que la vérification des pièces et papiers administratifs de la voiture. Si ces garanties ne sont pas remplies par le propriétaire du véhicule, il devra passer une contre-visite.

Il existe de nombreux contrôleurs répartis sur tous les départements français. Seuls les centres agréés sont autorisés à exercer ce genre d’activité. Concernant la période de contrôle, la date peut différer pour les véhicules particuliers, utilitaires, poids lourds et VASP.

Le contrôle technique d’un camping-car : que faut-il savoir ?

Sont énumérés ci-dessous les différents paramètres à prendre en compte lors du contrôle technique d’un camping-car :

  • La catégorie du véhicule :

Le contrôle technique est obligatoire pour les véhicules de catégorie Véhicule Automoteur Spécialement aménagé (VASP), dont le camping-car.

  • Le poids total autorisé en charge (PTAC)

Pour les cas des VASP et des poids lourds, on distingue deux types de PTAC : un véhicule dont le poids est inférieur ou égal à 3 500 kg et celui qui dépasse 3,5 tonnes.

  • La période du contrôle technique :

Pour le cas d’un camping-car de moins de 3,5 tonnes, le premier contrôle technique est réalisé « 6 mois précédant le 4ème anniversaire de la mise en circulation du véhicule ». Un camping-car excédant ce poids doit passer une visite annuelle, à partir d’un an après la mise en circulation.

Les points techniques à contrôler

Quel que soit le type du véhicule, le contrôleur s’assure à vérifier 133 points de contrôle. On entend par point technique :

  • les premières informations concernant le véhicule : le contrôleur ou le centre doit vérifier les documents du véhicule et déterminer si celui-ci est en règle vis-à-vis de l’Administration et des autorités concernées (Préfecture, Direction routière, etc.) À cet effet, les documents tels que la carte grise, certificat d’immatriculation, etc.) et le permis de conduire sont contrôlés et ne sont plus valides en cas de non-conformité.
  • la fiche technique du véhicule : le contrôleur agréé sera amené à vérifier l’état du véhicule et à détecter les défaillances et les anomalies mécaniques présentes. Tous les composants mécaniques doivent être minutieusement contrôlés : moteur, système de freinage, pneumatiques, liaison , système électronique embarqué, dispositifs électriques, châssis, équipements de sécurité, accessoires, etc. Un contrôle anti-pollution sera également au programme.

Le cas de la contre-visite

Il faut savoir que le contrôleur technique ou le centre (garage privé, garage administratif, etc.) déterminent l’état du véhicule selon 03 niveaux de défaillance. Un bilan sera donc établi en fonction de 03 critères :

  • Un véhicule présente une défaillance mineure lorsque celle-ci ne représente pas de danger pour l’environnement ou pour la sécurité du conducteur et celle des autres usagers de la route ;
  • Un véhicule présentant une défaillance majeure est considéré comme étant un danger potentiel pour l’environnement et pour la sécurité routière ;
  • Un véhicule démontrant des signes de défaillance critiques est considéré comme étant nuisible à l’environnement et représentant un risque important à l’intégrité des autres usagers de la route.

Dans les deux derniers cas, le propriétaire doit passer une contre-visite après avoir réparé les défauts constatés lors du premier contrôle. Si le camping-car montre encore des problèmes mécaniques ou techniques, cela peut amener à la suspension de la carte grise du véhicule, voire au paiement d’une amende. Pour réaliser le contrôle technique de votre camping-car, passez chez JC TECHNIQUE à Montesson, un expert en la matière.

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