Estimés à plus de 2 millions, les motards forment une communauté pas toujours aisée à contrôler. En êtes-vous un ? Ou souhaitez-vous en savoir plus sur la réglementation en la matière afin d’éviter les déconvenues ? Si tel est le cas, vous êtes à la bonne adresse. Nous vous amenons faire un tour d’horizon sur les règles en vigueur en France. Lisez donc jusqu’à la fin pour tout savoir.
Condition de circulation
Depuis le 3 juin 2016 a été mise à jour en France une notification qui réglemente la circulation des motards. Selon cette loi, la circulation de tout motard doit être subordonnée à un permis moto. Notons que si le permis A était jadis accessible directement, il n’en est plus le cas de nos jours. Aujourd’hui, le permis A n’est accessible qu’après une période probatoire de 2 ans avec un permis A2.
En ce qui concerne la circulation des motos de fortes puissances comme la Moto GP, elles doivent être munies d’un système de freinage antiblocage de roues (ABS) et répondre à la norme Euro 4. Aussi, étant donné que les contrôles routiers ne sont jamais loin, la loi recommande aux motards de disposer pendant les sorties des certains documents.
Il s’agit d’abord du permis de conduire moto qui doit correspondre à l’engin contrôlé. À ceci s’ajoutent respectivement la carte grise du véhicule, l’attestation de contrôle technique à jour et une attestation d’assurance moto valide. Si ces différents documents administratifs ne sont pas à jour, le motard est passible d’une amende. Celle-ci varie selon le type de document. Ainsi, elle est respectivement de 75 €, 75 €, 135 € et 135 €.
Les équipements indispensables pour tout motard
Afin de réduire le taux de mortalité dû aux accidents de la route dont les motards sont victimes, certains équipements sont obligatoires. Il s’agit en occurrence du casque ; des gants ; du gilet de haute visibilité ; de l’éclairage du véhicule et de la plaque d’immatriculation.
Le casque
Il répond aux exigences de l’article R431-1 du Code de la route. En effet, nonobstant les documents administratifs que le motard doit avoir, il est aussi contraint de mettre un casque homologué. Il en est de même, pour tout autre usager d’un engin à deux-roues motorisé. En cas d’infraction, le motard perd 3 points sur son permis de conduire. De plus, il doit payer une amende de troisième classe.
Les gants
Les mains étant souvent les premières parties du corps à être exposées à la suite d’un accident, la loi recommande le port obligatoire de gants certifiés. Et pour cause, depuis novembre 2016, les contrevenants à cette loi sont sanctionnés par une amende de troisième classe et par un point en moins sur leur permis de conduire. Si vous n’avez plus de gants ou que le vôtre est usé, ROAD BIKE 974, est l’une des adresses que nous vous conseillons. Outre les équipements, il intervient également dans l’entretien des motos et scooter.
Le gilet de haute visibilité
C’est depuis le 1er janvier 2016 que le port du gilet de haute visibilité encore appelé gilet jaune est devenu une norme pour tout conducteur de moto. Il permet une meilleure visibilité en cas de panne ou d’accident de la route et par ricochet permet d’alerter sur un probable danger. En cas d’absence dans la sacoche ou de non-port en cas d’arrêt, le conducteur est passible d’une amende respectivement de 11 euros et de 135 euros.
Éclairage et plaque d’immatriculation
Ici, pour une meilleure sécurité tout engin à deux roues doit être équipé d’un feu :
- de route ;
- de croisement ;
- de position arrière et avant et
- stop.
Le motard risque une contravention ou une immobilisation de son engin en cas de feu non fonctionnel. Pour ce qui est de l’immatriculation, une plaque illisible, non conforme ou amovible, est synonyme d’une amende 135 €.
Voilà, vous avez une idée de la réglementation motard en France. Il vous incombe désormais de la respecter pour votre sécurité et celle des autres.
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