Afin d’obtenir le permis B, il est indispensable de passer les épreuves. Elles se déroulent en deux temps, la partie théorique et la partie pratique. Les examens théoriques se concentrent notamment sur la connaissance des codes de la route et les panneaux de signalisation. La seconde épreuve consiste quant à elle, à la pratique, c’est-à-dire la conduite en condition réelle de la circulation. Ces épreuves sont supervisées par des examinateurs de la préfecture. Pour mettre toutes les chances de votre côté, il est indispensable de connaître la modalité des épreuves, les attentes des examinateurs et les erreurs à éviter.
L’essentiel à savoir avant de passer les examens
Avant de passer les examens, il est important de prendre en compte certains points. Pour passer les épreuves pratiques, c’est-à-dire de conduites, il est obligatoire que vous ayez passé les épreuves théoriques.
Vous pouvez ensuite vous présenter aux examens quand vous vous sentez prêt. Pour les candidats d’auto-école, le responsable vous inscrira à la préfecture pour les examens. Pour les candidats libres, après la demande, vous recevrez une convocation qui vous permettra de passer les examens.
Enfin, il est indispensable de savoir qu’après l’examen théorique, vous pouvez passer les examens de conduite, jusqu’à 5 fois en 5 ans. C’est également la validité de votre examen du code de la route. Si vous ne parvenez pas à le passer, vous devrez repasser l’épreuve théorique.
L’épreuve du code de la route
L’épreuve du code de la route consiste habituellement en une série de 40 questions, portant sur les différents thèmes du code de la route comme les panneaux de signalisation, les règles de la conduite, la catégorie du permis selon le véhicule, les règles de sécurité, etc.
Sur les 40 questions posées, vous devez pouvoir en répondre 35 pour être admis au test. Elles se présentent souvent en QCM ou question à choix multiple, avec chacune 4 propositions de réponse dont une seule est correcte.
L’épreuve pratique
L’examen pratique du permis de conduire, communément appelé la conduite, est une étape qui suit les épreuves du code de la route. Cette épreuve a pour but d’évaluer certaines qualités du candidat.
- Le respect du code de la route
- Le style de conduite et le respect des règles de sécurité
- La capacité à s’adapter aux conditions de roulage, notamment à anticiper les dangers potentiels
- La connaissance et la maîtrise du type de véhicule
- La maîtrise des commandes de la voiture
- L’autonomie sur la route
Comment se passe l’examen ?
L’épreuve dure environ 35 minutes et c’est l’examinateur qui décidera du parcours. Celui-ci, comporte 4 catégories que vous devez obligatoirement passer.
- Les manœuvres
Dans cette épreuve, il vous sera demandé d’effectuer deux types de manœuvre dont l’une en marche arrière. Il peut s’agir d’un rangement en épi, en bataille avant et arrière ou encore en créneau.
- Les questions techniques
L’examinateur vous posera deux questions sur le véhicule. L’une concernera l’intérieur, comme les voyants ou les jauges, et l’autre l’extérieur.
- L’évaluation de la connaissance des commandes
Votre accompagnateur demandera d’actionner une commande du véhicule, comme l’essuie-glace, les phares, la détresse, etc.
- La période d’autonomie
Cette épreuve finale consiste à conduire tout simplement sur un itinéraire proposé par l’examinateur. Elle consiste à évaluer votre comportement et votre style de conduite.
Les types de fautes
Durant l’épreuve de la conduite, il n’est pas rare que vous commettiez des fautes. Elles sont catégorisées selon leur gravité.
Les fautes admises et tolérées sont celles qui ne nuisent pas à la règle de circulation en vigueur. Durant l’épreuve, il s’agit habituellement des calages, oubli du clignotant, mauvais freinage mais sans danger.
Par contre, les fautes éliminatoires mettent en danger, directement ou indirectement les autres usagers de la route. Il s’agit du changement de voie sans prise d’information, arrêt dangereux non justifié, non-respect du stop, etc.
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