Le point sur les panneaux de signalisation

Apercevoir et décrypter les panneaux de signalisation routière fait partie du quotidien des automobilistes, dès l’apprentissage du Code de la route et même avant pour certains. Visibles sur toutes les routes, en ville comme ailleurs, ces panneaux méritent toute notre attention. Ils ont pour rôle de faciliter et de rendre plus sûre la circulation routière. Selon les cas, un panneau : informe sur les éventuels dangers, indique les directions à suivre, rappelle les prescriptions de police, etc. A noter qu’actuellement, il existe plus de 600 modèles de panneaux de signalisation routière.

Est-il vraiment obligatoire de tous connaître les panneaux de signalisation ?

Oui et non ! Dans l’idéal, chaque automobiliste doit tous les connaître. Néanmoins, il est assez difficile, voire impossible de tous les mémoriser. À défaut de pouvoir les énumérer à l’aveuglette, nous pouvons apprendre à les décrypter rapidement. Pour ce faire, le secret est d’en savoir différencier les différentes catégories. En France comme n’importe où dans le monde, on distingue 8 catégories de signaux (depuis la convention de Vienne de 1968) :

A : signaux d’avertissement de danger

B : signaux de priorité

C : signaux d’interdiction ou de restriction

D : signaux d’obligation

E : signaux routiers de prescriptions particulières

F : signalisation routière d’information, d’installation ou de service

G : signaux de direction, de jalonnement ou d’indication

H : panneaux additionnels sous les signaux

Déterminer la signification des panneaux d’un coup d’œil est également plus facile quand on comprend leur logique. Un panneau, c’est un message pour l’usager de la route. Ce message se transmet par l’association de 3 éléments clés :

  1. Une forme
  • Triangulaire, marquant un danger permanent ou temporaire
  • Ronde, synonyme d’interdiction ou de fin de restriction
  • Carrée, à titre d’indication
  • Rectangulaire (direction)
  1. Une couleur
  • Blanc bordé de rouge (interdiction, danger)
  • Jaune (temporaire)
  • Bleu (simple indication, obligation et fin d’obligation)
  • Blanc bordé de noir (fin d’interdiction)
  1. Un visuel (peut être une image ou des symboles)

Qui fabrique ces panneaux et comment cela est-il fait ?

L’État, à travers les collectivités, confie la réalisation des panneaux de signalisation à des entreprises spécialisées. Ces dits spécialistes réalisent sur commande tous types de panneaux, et ce, en respectant des normes très strictes. Généralement, ces supports de communication sont imprimés sur du film rétro-réfléchissant. En aval, ces mêmes entreprises sont sollicitées pour assurer l’entretien et le remplacement des panneaux en mauvais état.
« Il faut veiller à maintenir la signalisation suffisamment en bon état pour qu’elle garde toute sa clarté et sa précision, et à la remplacer en temps utile lorsque les circonstances l’exigent »

(Résolution adoptée par le parlement européen en 2011)

Voici un exemple de processus de fabrication de panneau de signalisation

Etape 1 : réalisation du graphisme

Etape 2 : préparation de l’écran de polyester

Etape 3 : modelage du support d’impression

Etape 4 : impression du modèle

Etape 5 : fixation au support d’installation et pose sur site

A noter qu’en dehors des collectivités, des syndics, des industriels, des agents de l’équipement et d’autres organismes peuvent faire fabriquer des panneaux de signalisation. Ces professionnels s’adressent le plus souvent à des entreprises expérimentées, connues pour leur savoir-faire, à l’instar de la société WILDING, installée près de Voiron.

Le saviez-vous ?

Les premiers panneaux de signalisation comme on les connaît aujourd’hui ont vu le jour au début du XXème siècle. En ces temps-là, ils avaient une fonction en plus : la publicité. Michelin utilisait ce type de support pour promouvoir ses produits. Cela n’a changé qu’en 1946, quand l’État français a décidé d’homogénéiser la signalisation routière.

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