Avoir passé avec succès les examens de conduite ne permet pas de conduire immédiatement une voiture. Le permis de conduire ne représente qu’une partie des papiers administratifs obligatoires pour que la voiture et le chauffeur soient en règle. Les assurances, les certificats et les autorisations forment l’essentiel des documents administratifs pour rouler en toute légalité. La totalité des papiers ne sont, cependant, pas obligatoire mais utile dans certains cas.
Le permis de conduire
C’est sans doute le document légal pour pouvoir conduire une voiture ou une moto. Il est, en effet, obligatoire et s’obtient après le passage ’un examen sur la conduite et le code de la route. Il existe plusieurs catégories de permis selon la taille et le poids du véhicule.
La catégorie A
Il s’agit d’un permis spécialisé pour la conduite d’une moto. Les sous catégories se différencient par le modèle, la puissance du véhicule, l’expérience et l’âge du conducteur.
Il permet de conduire des deux-roues motorisés de toutes catégories. Pour cela, le conducteur doit avoir 24 ans et obtenir et utiliser son permis A2 datant d’au moins 2 ans.
La sous-catégorie A1 est nécessaire pour conduire des motocyclettes dont le moteur ne dépasse pas 125 cm3. Il est accessible dès 16 ans et son obtention passe par un examen de code de la route et de conduite.
Toujours dans la catégorie des motos, la catégorie A2 peut être obtenue à l’âge de 18 ans. Il est indispensable pour conduire des véhicules motorisés avec une puissance inférieure à 47 cv.
Le permis B
Après avoir passé les examens concernant le code de la route et de la conduite, un individu âgé de 18 ans au moins, peut obtenir ce permis. Il permet de conduire tout véhicule moins de 9 places, tractant ou non une remorque, ne pesant pas plus de 3.5 tonnes. Ce dernier représente le PTAC ou Poids Total Autorisé en Charge, c’est-à-dire, le poids du véhicule avec toutes les charges, personnes et chargement.
Le permis B est polyvalent, car après 2 ans d’utilisation et une formation de 7 heures, le titulaire de cette catégorie peut conduire des motos dont la cylindrée ne dépasse pas 125 cc.
Les sous-catégories du permis B concernent en général des directives spécifiques sur certains véhicules.
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Le permis B1 ou B simplifié est une variante qui permet la conduite des quadricycles lourds. Cette catégorie s’obtient à la suite du décrochage de l’examen théorique, c’est-à-dire, du code de la route.
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La mention 78 des codes régissant le permis permet aux candidats de se spécialiser uniquement dans la conduite des véhicules équipés de vitesse automatique. De ce fait, il bénéficie d’un temps de formation considérablement réduit, 7 heures contre 13 normalement.
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Le complément de la catégorie B, le BE permet de tracter une remorque pesant plus de 750 kg. Bien que temporaire, mais sa validité dure 15 ans.
Le permis C pour les poids lourds
Cette catégorie est spécifique des voitures utilitaires pesant entre 3.5 et 7.5 tonnes comportant 9 places maximum et ne tractant pas une remorque de plus de 750 kg. Il est surtout utilisé dans le transport des petites marchandises.
Pour pouvoir utiliser les camions semi-remorques, il est indispensable de posséder un autre type d’autorisation. Il s’agit d’un complément permettant de conduire un véhicule de type C attelé d’une remorque. Un candidat âgé de 21 ans peut passer les épreuves pour l’acquisition de cette catégorie. Pour cela, il doit avoir passé son permis B datant plus de 2 ans.
Le permis D, pour le transport de personne
Il permet de conduire un véhicule pouvant transporter 16 passagers et pesant moins de 3.5 tonnes. Il est accessible à l’âge de 24 ans et deux ans après la catégorie B. Comme tous les autres, hormis le permis A et B, il est temporaire. Pour son obtention, il est indispensable d’avoir passé un examen d’aptitude sanitaire, tous les 5 ans pour les moins de 60 ans. Au-delà de cet âge, les visites se font tous les ans.
Les points du permis de conduire
Dès son obtention, il possède initialement un total de 12 points. Il s’agit d’un système de gestion des infractions routières qui peuvent être commises par le chauffeur. En effet, en cas d’infraction et selon sa gravité, un certain nombre de points sont retirés du permis à part les sanctions.
Les points perdus sont récupérables en fonction de l’importance des infractions. Cette récupération se fait automatiquement selon des délais. Un point perdu est, par exemple, récupérable au bout de 6 mois sans infraction.
Si la moitié des points sont perdus, le chauffeur doit passer par un stage de récupération de points. Pour cela, le permis doit être valide, c’est-à-dire avoir au moins un point. Dans le cas où il ne l’est plus, le chauffeur doit repasser son permis.
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