Qualifié « l’homme des situations difficiles », le dépanneur-remorquer est un pro de la mécanique. Il intervient sur la route et l’autoroute pour répondre à l’appel de détresse d’un conducteur en panne ou accidenté.
Quelle est la nature de ce travail ?
Le dépanneur-remorquer prend en charge les travaux de dépannage. La plupart du temps, il travaille avec des sociétés d’assistance. Avant de se rendre sur le lieu, le dépanneur questionne le chauffeur sur le type de véhicule qu’il conduit et sur le problème rencontré. Cela est surtout fait dans le but d’établir un pré-diagnostic et de sélectionner les outils à emporter pour la réparation du véhicule, au cas où le travail peut se faire sur place. Par contre, si les réparations nécessitent un travail conséquent, le dépanneur est obligé de prendre en remorque le véhicule à l’aide d’un matériel de levage, et le conduit dans son garage ou au poste de secours le plus proche.
Si le dépanneur intervient sur la bande d’arrêt d’urgence ou sur le bord de la chaussée, il met en place, autour du véhicule, des dispositifs de sécurité et des signalisations avant d’effectuer un dépannage rapide. En effet, il dispose déjà des équipements nécessaires pour faire ce travail. Au moment de son intervention, le port de gants, de vêtement spécifique et de voyant est obligatoire.
Puisqu’il s’agit d’un métier de secours, le dépanneur doit pouvoir se déplacer à tout moment. En effet, ses horaires sont élastiques et il travaille de nuit, notamment s’il est employé dans une société d’autoroute. Le plus souvent, c’est lui qui établit la facture et la représente au client.
Qui peut solliciter les services d’un dépanneur-remorqueur ?
Il existe 3 catégories de personnes qui peuvent solliciter les interventions d’un dépanneur-remorqueur :
- Le propriétaire du véhicule en panne ou accidenté dans le cas d’une panne sur voie routière. Dans cette circonstance, il est conseillé de demander les tarifs et les modalités de dépannage.
- Les sociétés d’autoroute ou la force publique : suivent une procédure bien définie pour le dépannage-remorquage.
- Les sociétés d’assurance et d’assistance : avec lesquelles le dépanneur obtient un contrat et doit à son tour respecter certaines clauses telles que l’accueil du propriétaire du véhicule, sa prise en charge, le temps d’intervention, etc.
Si un jour vous tombez en panne, vous pouvez faire appel à ce garagiste spécialisé dans le dépannage automobile.
Quelles sont les compétences et qualités requises pour exercer ce métier ?
Pour accéder au métier de dépanneur-remorqueur, il faut:
- avoir une bonne endurance physique,et de la rigueur ;
- être autonome et débrouillard ;
- maîtriser les technologies informatiques et les outils de contrôle électronique ;
- avoir le sens du contact, de l’analyse et de la synthèse ;
- avoir des connaissances en mécanique.
Quelles études ou formations faut-il suivre pour devenir un dépanneur-remorqueur ?
Si vous avez le :
- CAP en maintenance des véhicules automobiles option véhicules industriels ou voitures particulières, vous pouvez accéder à ce métier.
- Bac professionnel en maintenance des véhicules automobiles option véhicules particuliers ou industriels, vous aurez la possibilité d’acquérir des responsabilités au sein d’une entreprise de dépannage automobile.
Avec ces deux niveaux, vous obtiendrez un certificat de qualification professionnelle ou CQP. Vous pourrez alors choisir de devenir soit un dépanneur-remorqueur V.L. (véhicules légers) soit un dépanneur-remorqueur P.L. (poids lourds).
En général, une fois que les débutants sont embauchés, ils reçoivent une formation de base ou FIMO (formation initiale minimum obligatoire) pour apprendre les procédures et doivent travailler en binôme afin de se familiariser avec les pratiques du métier.
Quel est le salaire d’un dépanneur-remorqueur ?
En France, le salaire médian d’un dépanneur-remorqueur est de 12,50 euros par heure ou 24 375 euros par an. Les débutants sont rémunérés au SMIC et reçoivent environ 22 150 euros. Par contre, le salaire d’un dépanneur-remorqueur expérimenté peut aller jusqu’à 42 000 euros par an.
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