Passer un contrôle technique anti-pollution est l’une des obligations qui incombent aux automobilistes. Cependant, cette visite n’est pas toujours claire pour la plupart des conducteurs français. A quoi consiste-t-elle ? Quand faut-il faire un contrôle anti-pollution ? Et où ? Comment ça se passe ? En voici les réponses.
A quoi sert le contrôle ?
Le contrôle anti-pollution est une visite obligatoire qui vise à identifier les défaillances susceptibles de porter atteinte à la sécurité des passagers et à l’environnement. Il aide à améliorer la sécurité du conducteur et à maintenir le niveau des émissions polluantes le plus bas possible. Pour ce faire, le contrôleur va mesurer les niveaux d’émissions de gaz (oxygène, dioxyde de carbone, oxydes d’azote, hydrocarbures imbrûlés, etc.) du véhicule, et ce, en augmentant la température de l’auto. Ensuite, il va placer un opacimètre nouvelle génération dans le pot d’échappement et effectuer jusqu’à 7 accélérations franches et longues. Durant ce temps, l’opacimètre mesure la pollution émise. Les données relevées vont être comparées aux normes en vigueur. S’il y a une différence majeure de données, des problèmes techniques sont déclarés et des réparations sont requises.
Quelles sont les voitures concernées ?
Le contrôle technique anti-pollution s’applique aux autos de plus de 4 ans dont le poids est inférieur à 3,5 tonnes quel que soit le type de motorisation. Il concerne également certains types de véhicules soumis à une réglementation spécifique, comme :
- Les véhicules de dépannage doivent passer le contrôle un an après l’attribution de la carte blanche ;
- Les voitures de collection plus de 30 ans ont l’obligation de passer un contrôle technique anti-pollution tous les 5 ans ;
- Les véhicules sanitaires, les taxis et les voitures de tourisme doivent être contrôlés un an après la première mise en circulation ou immédiatement si l’utilisation à lieu après ce délai ;
- Les voitures auto-école sont contrôlées quatre ans après la date de première mise en circulation ;
- Les véhicules de transport public de moins de 10 places doivent être contrôlés un an après la première mise en circulation ou dans les six mois avant leur utilisation.
Que se passe-t-il si le véhicule est trop polluant ?
Si votre véhicule s’avère trop polluant, le contrôle est invalide. Vous serez donc obligé de faire une contre-visite. Mais avant cela, vous devez effectuer les réparations nécessaires pour répondre aux normes anti-pollution en vigueur.
Comment faire pour passer facilement le contrôle technique ?
Si vous souhaitez passer le test anti-pollution du premier coup, vous êtes tenu d’entretenir votre véhicule régulièrement. Ainsi, effectuez des vidanges deux fois par an et une révision complète du véhicule. Vous pouvez également vous rendre dans un garage réalisant les tests d’opacité, en amont du contrôle technique, pour vous rassurer.
Il est aussi conseillé de nettoyer votre moteur. En effet, son encrassement est la première cause de contre-visite. Pour améliorer la souplesse du moteur et diminuer la consommation de carburant, vous pouvez utiliser un traitement pour l’huile de moteur ou un nettoyant injecteur d’essence avant de faire le plein. N’hésitez pas à demander l’avis d’un technicien pour éviter les mauvaises surprises.
Où effectuer le contrôle technique ?
Tout comme pour un contrôle technique, le contrôle anti-pollution est réalisé dans des centres agréés par les autorités publiques. De même, le contrôleur doit être agréé pour pouvoir délivrer un procès-verbal spécifique et poser un timbre sur la carte grise conforme et valable lors d’un contrôle de police.
Le test ne peut être toutefois effectué dans n’importe quel centre. Pour passer le contrôle en toute sérénité, il est conseillé d’avoir recours à un centre de contrôle agréé et expérimenté. Ce dernier dispose de tous les matériels nécessaires pour vous garantir un test rapide. Il peut également vous conseiller sur les mesures d’entretien de votre véhicule afin d’éviter une contre-visite.
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