Un stage de sensibilisation à la sécurité routière est une séance de prévention réglementée par le Ministère des transports. Il s’adresse aux conducteurs qui sont en période probatoire et à ceux ayant été sanctionnés pour cause d’infraction routière. Il ne s’agit pas d’un rappel du code de la route. Le stage a pour objectif de sensibiliser les conducteurs présents sur les dangers de la route. Un stage de sensibilisation à la sécurité routière dure deux jours et doit avoir lieu dans un centre agréé par la préfecture. Les séances doivent également être animées par un moniteur du BAFM et par un psychologue. Alors, où peut-on effectuer un stage de sensibilisation à la sécurité routière ?
Comment trouver un stage de sensibilisation à la sécurité routière ?
Dans le stage de sensibilisation à la sécurité routière, il y a le stage de récupération de points et celui sans récupération de points. Toutefois, que ce soit pour l’un ou l’autre, le stage doit toujours avoir lieu dans un centre agréé. D’ailleurs, il y en a partout en France. Pour en trouver un, vous pouvez vous renseigner auprès de votre préfecture. L’inscription peut se faire sur internet ou par téléphone. Pour une inscription en ligne, vous devez remplir un formulaire de réservation de place et effectuer un paiement par chèque. En effet, le stage de sensibilisation est toujours payant. Le prix varie en fonction du lieu du stage et de la date choisie. Pour valider votre réservation, vous devez par la suite envoyer votre dossier par voie postale, au minimum 48 h avant la date prévue.
Quels sont les différents types de stages ?
Même si le programme et le déroulement d’un stage sont les mêmes, tous les stages ne sont pas toujours effectués dans le but de récupérer des points. La formation ne porte pas non plus sur des cours de conduite comme dans les centres auto-école. Il s’agit d’un débat entre les participants et les animateurs concernant les principaux facteurs des insécurités routières. Il y a le stage obligatoire et le stage volontaire.
Le stage volontaire
Le stage volontaire n’est pas une obligation. En effet, il s’effectue au gré du conducteur afin de récupérer des points ou afin de conserver le droit de conduite. Le stage a lieu durant deux jours à raison de 16 h par jour. Il permet aux participants de gagner 4 à 12 points. Une attestation est également remise à la fin du stage. Pour pouvoir participer à ce stage, le conducteur doit avoir un permis de conduire valide et un solde de points est inférieur à 12 points. D’ailleurs, le solde de points doit être mentionné sur le formulaire d’inscription que le participant doit remplir. Certains centres agréés exigent même un relevé du permis de conduire.
Le stage obligatoire en permis probatoire
On parle de permis probatoire lorsqu’il s’agit d’un permis de conduire délivré après des cours de conduite. Cela concerne aussi le conducteur dont le permis de conduire a été retiré après une infraction routière. La durée d’une période probatoire n’est pas fixe, cependant elle peut être réduite si le conducteur suit des formations supplémentaires. Un permis probatoire ne dispose que de 6 points. . Par ailleurs, il doit suivre un stage de sensibilisation à la sécurité routière pour gagner des points ou pour en récupérer s’il commet une infraction routière.
Le stage suite à un délit routier
La différence avec le stage obligatoire en peine complémentaire est qu’il ne donne pas lieu à une récupération de points. Ce stage intervient après le jugement d’un délit routier et en guise de sanction. En effet, il est réservé aux conducteurs qui n’ont jamais commis d’infractions routières auparavant. Il ne permet pas de ce fait de lui faire gagner des points sur son permis de conduire, mais de lui éviter le retrait de celui-ci.
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