Le véhicule électrique : ça passe ou ça casse ?

Même s’il suscite des opinions partagées, le véhicule électrique (VE) s’intègre peu à peu dans la société. La Politique (législations, traités, engagements, etc.) et les questions d’ordre économique (environnement, écologie, etc.) sont les principaux fers de lance de l’émergence de ces voitures si particulières. Décryptage…

Une voiture électrique, c’est quoi ?

Rien qu’à entendre son nom, on pense tout de suite à du « sans essence ». En effet, il faut le dire, une voiture électrique n’a pas besoin de carburant. Elle est rechargée, comme une batterie, avec une prise de courant via une borne de chargement. La puissance de l’électricité va ensuite faire tourner le moteur électrique.

Cependant, il existe 03 types de véhicules électriques :

  • les véhicules électriques à batterie :

Le véhicule fonctionne grâce à un moteur 100 % électrique, alimenté par une batterie. Les Focus EV, Spark EV, Smart EV Leaf, iMiev, Tesla, BMW I3 ou encore la KIA Soul EV font partie de cette catégorie ;

  • les véhicules à autonomie prolongée :

Ici, le véhicule dispose d’un moteur d’appoint qui permet de le recharger avant que la batterie ne se vide. La Chevrolet Volt, la BMW i3 REX ou encore la BMW i8 proposent ce type d’option.

  • les véhicules hybrides rechargeables :

Pour alterner et limiter la consommation d’énergie, certains constructeurs proposent des véhicules à double motorisation : un moteur électrique pour réaliser des petits trajets et un moteur thermique pour les plus grandes distances. Le constructeur FORD propose cette option à travers sa Ford Cmax Energy.

L’intervention de la politique et de l’économie

Bien évidemment, les politiques actuelles sont plus axées vers des enjeux plus importants comme le réchauffement climatique. Le sommet de la COP21, tenu à Paris fin 2015, a été le fer de lance de la propulsion des véhicules électriques. Plusieurs États participants se sont engagés à limiter leurs émissions de Gaz à effet de serre. En effet, les chiffres parlent d’eux-mêmes : dans le monde, 18 % des émissions de gaz à effet de serre seraient causées par les voitures à essence. Aujourd’hui, les VE s’inscrivent légitimement dans l’agenda politique des dirigeants…

Quelques faits majeurs à souligner

Dans un contexte purement économique et environnemental, où la cherté prend de l’ampleur, les faits suivants démontrent à quel point la voiture électrique devient la norme à suivre :

  • En 2017, 1,2 million de VE ont été vendues dans le monde ;

  • Au Québec, les véhicules électriques produisent 80 % moins de CO2 que les véhicules thermiques ;

  • En Norvège, une voiture sur deux est électrique. En effet, elles constituent à elles seules 21 % des ventes en 2017 ;

  • En 2017, 50 % du parc de véhicules du Gouvernement est composé de véhicules électriques ;

  • En Chine et en Allemagne, les parkings sont gratuits pour les VE ;

  • Le constructeur FORD compte proposer 13 nouveaux modèles de VE d’ici 2020 ;

Quelle conclusion ?

Au niveau écologique, les VE diminuent la production de gaz à effet de serre. Pour appuyer cette dynamique, plusieurs États comme la France proposent une exonération d’impôts sur les VE. Autre atout des VE : la consommation. En général, ce type de véhicule consomme approximativement 0,2 kwh/km, soit une consommation moyenne de 3 000 kwh/an. Les VE nécessitent également moins d’entretien.

Par exemple, l’usure des freins est très rare, car ces modèles proposent un système de freinage par récupération d’énergie, qui sollicite moins les plaquettes lors d’un ralentissement.

Néanmoins, les VE présentent quelques faiblesses. D’une part, ils coûtent plus cher qu’une voiture thermique. D’autre part, l’autonomie limitée que l’on estime une capacité de 16 à 100 km par heure de chargement, ce qui peut constituer une réelle perte de temps pour les usagers. Mais le manque de point de chargement (bornes) reste le maillon faible des VE. En effet, la crainte des automobilistes serait de tomber en panne dans une zone où il n’y a aucune borne de recharge à l’horizon… et on les comprend !

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