Rétro sur les Muscle-Car

Adeptes de la vitesse, qui d’entre vous n’a jamais rêvé de conduire une Muscle-car ? Connues pour leurs puissances démesurées, les Muscle-car ont émerveillé l’Amérique dans les années 60 et 70 avec leurs grosses cylindrées. Un petit retour en arrière…

Pour la petite histoire

Dans les années 60 et 70, la ville de Détroit fut le théâtre de courses de rue clandestines entre jeunes, une jeunesse en désarroi héritée du légendaire James Dean (acteur américain – 1931-1955). Flairant le bon coup d’y faire de grandes affaires, des constructeurs automobiles comme FORD et GENERAL MOTORS décident de s’implanter dans la ville et proposent des véhicules qui s’adapteront parfaitement à la jeunesse rebelle de Détroit : la muscle-car.

On reconnaît les Muscle-car par leurs moteurs à propulsion V8. Un moteur V8 est un moteur à combustion interne à 8 cylindres et qui peut être différencié en 02 catégories : les moteurs à grosse cylindrée (6 à 7L) et les moteurs à moyenne cylindrée (1,5 à 6L).

 

Les premières créations

L’industrie automobile vit un tournant lorsque FORD sort sa Mustang 1964, puis les Shelby GT350 de 1966 et la Dodge Charger Daytona… De vraies bêtes de vitesse !

  • La Ford Mustang 1964 :

Avec une puissance de 101 à 375 ch., la Ford Mustang 1964 est le fer de lance de la vague des véhicules musculaires. FORD conçoit sa voiture en petit coupé, décapotable et n’a pas vraiment pensé à donner une ossature sportive à son bijou. Ayant connu un succès fulgurant dès sa sortie, la Ford Mustang doit, cependant, faire face à la concurrence et la compagnie américaine décide de contacter un certain Carroll Shelby.

  • La Shelby GT350 de 1966 :

La Shelby GT350 est une version améliorée de la Mustang 1964. Avec la concurrence de plus en plus ardue, le géant de l’automobile américain FORD demande à Carroll Shelby, ancien pilote de course et spécialiste des préparations de voitures sportives de série, d’apporter une touche plus sportive à son modèle. Shelby accepte volontiers le projet et développe la Shelby GT350, que les férus connaissent tous la réputation. La voiture fait rimer hautes performances et qualité visuelle : amortisseurs Koni réglables, le capot en fibre de verre, les sorties d’échappement latérales à écoulement libre et le différentiel arrière à verrouillage complet Detroit Locker. Question tenue de route, la GT 350 de 1965 était légère et parfaite pour la course sur piste.

  • La Ford Mustang GT500 1967 :

Shelby ne cesse d’innover et l’industrie automobile connaît, après 1966, l’émergence de la plus connue des muscle-car : la Ford Mustang GT500. La Shelby GT 500 de 1967 est équipée d’une puissance de gros blocs de 355 chevaux et de 428 pouces cubes sous le capot. En 1968, un modèle plus performant et plus rapide est sorti : le King of Road.

  • La Dodge Charger Daytona de 1969 :

La Dodge de GENERAL MOTORS était à l’époque, la seule qui pouvait concurrencer FORD. La Dodge Daytona de 1969 a été conçue pour les courses de Nascars, sur des pistes plus longues. Pour augmenter la vitesse de pointe, les ingénieurs ont effectué des modifications aérodynamiques, comprenant une aile arrière de près de 2 pieds de haut et une lunette arrière. Quelques années plus tard, la version sportive de la Daytona est devenue la première voiture de l’histoire de la compétition à franchir la barre des 200 mph. Actuellement, à cause de ses performances jugées trop inégalables, la Dodge Charger n’est plus éligible pour les courses de Nascar.

 

Les muscles-car ont été d’une grande influence sur l’évolution de l’industrie automobile. Aujourd’hui, plusieurs héritiers (Chevrolet Camaro SS, Dodge Viper, etc.) reprennent le flambeau et attirent de plus en plus de sympathisants.

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