Les ralentisseurs constituent des éléments importants de la sécurité routière. En effet, ils servent à réduire la vitesse des véhicules circulant sur la chaussée, pour diminuer les risques d’accident. Bien que leur fonction soit la même, il existe plusieurs types de ralentisseurs. Tour d’horizon sur les nombreuses variétés de casseurs de vitesse.
La bande sonore
Ce ralentisseur émet un bruit sourd caractéristique lorsqu’il est traversé par un véhicule. Elle est installée le plus souvent au niveau des péages, à l’entrée des autoroutes, pour rappeler aux conducteurs qu’ils doivent réduire leur vitesse.
La bande sonore doit être placée de façon perpendiculaire à la route, à l’image du dos d’âne. Toutefois, sa hauteur est moins importante.
Le créneau
Il s’agit d’une déformation du tracé de la route. C’est l’un des ralentisseurs les plus efficaces, car il permet de diminuer la vitesse sans risquer de causer des accidents ni d’endommager les voitures. Idéalement, il doit être situé à proximité des écoles afin de protéger les élèves à la sortie des cours.
Se traduisant en deux tournants serrés successifs, le créneau oblige les véhicules à ralentir, en particulier si leur gabarit est important.
La chicane
Ce ralentisseur s’inspire du créneau. Il s’agit d’un dispositif installé sur les routes pour créer des virages successifs obligeant les conducteurs à réduire leur vitesse. La chicane se rencontre principalement en ville ou en périphérie.
Elle peut également être présente sur les circuits automobiles, pour assurer la sécurité des pilotes de courses. Sur la piste, les chicanes sont généralement équipées de vibreurs précisant la position des virages.
La courbe serrée
Comme la chicane, la courbe serrée dérive aussi du créneau. En effet, il s’agit d’une autre déformation de la chaussée mise en place au niveau des carrefours, pour protéger les automobilistes des effets potentiellement dévastateurs de la force centrifuge.
L’écluse
Il s’agit d’un ralentisseur qui utilise la technique du rétrécissement de la chaussée, en avançant les trottoirs sur certaines parties de la route. Cela a pour effet de ne laisser passer qu’un seul véhicule, empêchant ceux à l’arrière d’effectuer un dépassement.
L’écluse est parfois accompagnée d’une piste cyclable pour protéger les cyclistes et éviter d’encombrer les voies.
Les avancées de trottoir peuvent se faire alternativement, c’est-à-dire de droite à gauche. Il s’agit d’une écluse double alliant les avantages de la chicane et de l’écluse.
Le dos d’âne
Le dos d’âne désigne le type de ralentisseur le plus ancien. Reconnaissable grâce à un plateau surélevé caractéristique et aux panneaux de signalisation qui l’accompagnent. Il est interdit aux piétons de traverser la route sur un dos d’âne. C’est la raison pour laquelle il n’y a pas de passage piétonnier dessus.
En dépit de leur efficacité, les dos d’âne sont pointés du doigt, en raison de leur hauteur trop élevée. Ils occasionnent de ce fait des dégâts considérables sur les pneus. C’est pourquoi, ils sont de moins en moins privilégiés sur les nouvelles routes.
Le dos d’âne est hautement recommandé dans les zones résidentielles, pour réguler la circulation des véhicules. Faites donc appel aux services d’un professionnel en installation de ralentisseurs pour sécuriser votre espace extérieur.
Le coussin berlinois
Le coussin berlinois est un ralentisseur relativement récent. Se distinguant par sa forme surélevée et ses quatre bords obliques, il oblige les véhicules à ralentir jusqu’à atteindre une vitesse de 30 km/h. Ainsi, les conducteurs peuvent rouler dessus sans risque d’abîmer leur véhicule. Il n’est donc pas impératif de beaucoup freiner e réduire sa vitesse, il suffit de l’adapter aux conditions de la route. Il est clair que ce genre de ralentisseur équipe des routes qui ont déjà une limite de vitesse inférieure ou égale à 50 km/h. Pour plus d’infos sur ce type de ralentisseur qui se multiplie actuellement sur les routes française, il suffit de consultez le site de référence sur ce dispositif en cliquant sur le lien précédent.
Cependant, les véhicules lourds comme les camions traversent ce type de ralentisseur très facilement, ce qui démontre ses limites. De plus, le nombre d’accidents liés aux deux-roues a connu une hausse importante depuis la mise en place des coussins berlinois sur les chaussées. En effet, le coefficient d’adhérence varie selon les matériaux. Les risques de glissades et de sorties de route sont alors élevées. Il est donc important d’y faire attention lorsque l’on cpnduti un deux roues, motorisé ou non.
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