L’utilisation des équipements de levage ou des engins de chantier représente des risques potentiels importants. La sécurité des travailleurs sur les chantiers est en question. De ce fait, le Code du Travail impose (Article L. 4321-1) les vérifications régulières, appelées Vérifications Générales Périodiques (VGP) de tous les équipements de travail utilisés sur le chantier. Cet article vous aide à en savoir davantage sur les VGP : qu’est-ce que c’est ? Pourquoi et quand les réaliser ? Et qui peut les faire ?
Qu’est-ce qu’une VGP ?
La VGP, comme son nom l’indique, est une vérification générale ou globale périodique de l’état des équipements de levage, des engins et des machines motorisées. Ce contrôle a été rendu obligatoire depuis le 1er Mars 2004. Il ne faut pas confondre les VGP avec la maintenance régulière ni à toute autre opération d’entretien nécessaire pour maintenir les engins en bon état de fonctionnement. L’objectif de ce contrôle est de vérifier la bonne conformité de l’équipement et détecter les éventuelles anomalies pouvant entraîner un danger pour l’utilisateur. Les VGP se concluent par un rapport d’intervention qui donne des précisions sur l’état de l’engin, les anomalies constatées ainsi que les causes probables des défaillances : usure, mauvaise utilisation, défaut de conception, etc. À partir de ce rapport, le chef d’entreprise doit prendre les mesures adéquates afin de garder les équipements en état de conformité.
Quand réaliser les VGP ?
Il est impératif de réaliser des VGP tous les :
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3 mois : pour les élévateurs de personne mus par la force humaine employée directement.
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6 mois : pour les engins de manutention pouvant lever ou déplacer de la marchandise avec un changement de niveau dit significatif.
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ans : pour les engins de manutention pouvant déplacer et lever des produits non conditionnés.
Êtes-vous concerné par les VGP ?
Les VGP constituent une obligation réglementaire à respecter pour les chefs d’entreprise et les travailleurs indépendants œuvrant dans le domaine de l’agriculture, de l’industrie et du BTP.
Quels sont les engins concernés par ces vérifications?
Différents secteurs d’activité sont concernés par ces vérifications. De ce fait, il est difficile d’établir une liste exhaustive des engins soumis aux VGP. Toutefois, nous avons essayé de lister ci-dessous, les principaux équipements concernés :
– Les engins de terrassement : tombereaux, chargeuses pelleteuse, bouteurs, scrapers et niveleuses.
– Les engins de travaux souterrains : tunneliers, machines de creusement de puits, engins de foration hydraulique de tunnels, etc.
– Le matériel de forage : foreuses rotatives, louvoyeuses, etc.
– Les appareils et accessoires de levage : chariots élévateurs, nacelles et leurs accessoires (harnais, sangles), grues mobiles, hayons élévateurs, bras de levage, etc.
– Les machines agricoles : tracteurs de plus de 600 kg et tracteurs dont la date de mise en circulation est antérieure à 1988 ainsi que les équipements de levage pouvant être associés à un tracteur.
– Les monte-charges et les ascenseurs (motorisés ou munis d’organes de levage)
– Les machines : machines à meuler, presses, centrifugeuses, massicots, etc.
– Les équipements de protection individuelle (EPI) : protections auditives, équipements anti-chute comme les harnais de sécurité et les dispositifs d’ancrage, etc.
Qui peut réaliser les VGP ?
Les vérifications générales périodiques doivent être réalisées par des personnes qualifiées ayant un poste au sein de l’entreprise ou non. Ces personnes doivent avoir des connaissances techniques pointues pour pouvoir déceler la moindre défaillance. De plus, elles doivent connaître les aspects réglementaires liés à la prévention des risques. Si votre entreprise ne dispose pas d’une personne pouvant remplir ce rôle, il convient de faire appel à un organisme externe accrédité pour les vérifications des appareils de levage. Si vous êtes dans la région Grand Est, en Lorraine et en Alsace, l’entreprise BG Levage à Saint-Nabord est le professionnel qu’il vous faut.
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