Tour d’horizon sur l’AdBlue

AdBlue

Les normes anti-pollution ont connu une grande évolution. Et toutes les entreprises du secteur de la construction de véhicules doivent se conformer à ces nouvelles réglementations. En effet, le principal but est de limiter les gaz à effet de serre émis par les voitures diesel. Les constructeurs automobiles doivent donc trouver de nouvelles alternatives pour rendre ces dernières plus écologiques. Parmi les différentes solutions proposées, l’AdBlue reste la plus prisée. C’est un produit liquide permettant de réduire considérablement les oxydes d’azote provenant du gazole.

AdBlue : qu’est-ce que c’est ?

Étant une solution de haute pureté, l’AdBlue a été spécifiquement conçue pour les véhicules diesel dotés d’une technologie de réduction catalytique sélective. Ce système respecte les exigences des normes Euro 4 et 5 en matière d’émissions de gaz d’échappement. Les constructeurs de poids lourds ont commencé à en faire usage en 2005. L’utilisation d’un additif permet à la technologie SCR de transformer les oxydes d’azote en azote inoffensif et en vapeur d’eau.

Cela permet à la fois de protéger l’environnement et de lutter contre la taxe sur le diesel que le gouvernement impose.

Le fluide AdBlue est majoritairement constitué d’urée et d’eau déminéralisée. Il est insufflé dans le circuit des gaz d’échappement et contribue à la réduction des émissions d’oxyde d’azote (NOx).

Comment fonctionne l’AdBlue ?

Comme mentionné précédemment, l’AdBlue contient de l’eau et d’urée. Une fois qu’il est injecté aux gaz d’échappement, une réaction chimique se produira à l’intérieur du catalyseur d’un moteur diesel. En effet, la présence de l’urée dans les gaz d’échappement conduit à la formation d’ammoniac. Sous l’effet de températures élevées, les oxydes d’azote (NOx) nocifs seront décomposés en azote (N) et en vapeur d’eau (H2O) non-toxiques.

Grâce à cela, les émissions polluantes des gaz d’échappement sont réduites de manière considérable. En effet, lorsque ces gaz ne sont pas encore traités, ils renferment des oxydes d’azote. Or, ces substances font partie des polluants atmosphériques les plus dangereux dans le monde.

Quelles sont les voitures concernées ?

Auparavant, seuls les poids lourds sont concernés par l’AdBlue. Mais depuis la mise en vigueur de la norme Euro 6 en 2014, ce dernier est adopté par presque tous les types de véhicules : minibus, camping-cars, monospaces et 4×4. De ce fait, les constructeurs automobiles comme Mercedes-Benz, Renault, Citroën, Mazda, BMW, Peugeot, Toyota, Volkswagen, GM / Opel, Ford ou Audi conçoivent des modèles pourvus d’AdBlue.


Comment l’utiliser ?

L’utilisation de l’AdBlue est différente de celle des autres additifs. En effet, il ne doit pas être mélangé directement au gazole. Pour cela, il faut l’injecter dans un réservoir spécifique prévu à cet effet.

Petite remarque : la consommation d’AdBlue d’un véhicule dépend grandement du véhicule ainsi que du style de conduite adopté. Mais d’après certaines données, une voiture peut consommer en moyenne 2 litres d’AdBlue tous les 1 000 km.

Que faire lorsque le témoin d’alerte AdBlue s’allume ?

À titre de rappel, le témoin d’alerte AdBlue se présente sous l’une de ces formes :

  • Une pompe à essence de couleur noire passant à l’orange, puis au rouge
  • Une pompe à essence affichant soit le mot « UREA », soit la mention « AdBlue »

Lorsque le témoin AdBlue s’allume, cela indique que le réservoir AdBlue sera bientôt à sec. Mais il ne faut pas paniquer, car l’AdBlue restant dans le réservoir permet encore de parcourir une distance moyenne de 2 400 km avant la panne sèche.

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