Un véhicule « hybride » semble réunir le meilleur des deux mondes, car il combine à la fois la puissance d’un moteur à combustion interne (moteur à explosion ou moteur thermique) ainsi que celle d’un moteur électrique. Il utilise donc en même temps du carburant (essence, diesel, biocarburant) et de l’électricité.
Cette invention ingénieuse est en effet une innovation qui permet de démocratiser l’idée qu’une autre énergie que le pétrole peut dorénavant propulser nos voitures.
Le fonctionnement des hybrides « légers » (mild hybrid en anglais)
Le principe de base de tous les hybrides est de récupérer une partie de l’énergie cinétique du véhicule pendant le freinage, pour la réutiliser ensuite lors des accélérations (roulages à faible allure) afin de réduire la consommation du moteur thermique. Pour être clair, un moteur électrique fait office de générateur lors des freinages, afin de produire de l’électricité et de recharger la batterie. Cette énergie alimente par la suite le même moteur électrique. Dans le cas des hybrides « micro » ou « légers », il s’agit d’un alterno-démarreur de faible puissance (7 à 15 kW) couplé au moteur thermique via une courroie.
Leurs avantages :
- Faible consommation en ville
- Surcoût très faible
- Gain de force à bas régime
Leurs inconvénients :
- Aucun intérêt sur autoroute et en montagne
- Réduction des émissions de CO2 très limitée
Le fonctionnement des hybrides « classiques » (full hybrid en anglais)
Les véhicules « full hybrid » coûtent plus cher. Ils utilisent un moteur électrique plus puissant avec quelques dizaines de kW. Ce moteur est capable d’assurer seul un roulage 100 % électrique sur 3 à 4 km grâce à une batterie d’environ 0,8 kWh utilisable.
Malheureusement cette technologie n’apporte pas grand-chose sur autoroute, car elle nécessite des ralentissements afin de disposer d’électricité pour diminuer ensuite la consommation du bloc thermique. Et c’est le même cas sur des itinéraires montagneux où la batterie est rapidement vidée.
En revanche, elle est très prisée en ville, là où les phases de freinages/ré-accélérations sont très fréquentes.
Leurs avantages :
- Grande économie en ville
- Utilisation délicate
Leurs inconvénients :
- Surcoût déjà assez conséquent
- Intérêt restreint sur autoroute et en montagne
Le fonctionnement des hybrides rechargeables
Comme son nom l’indique, les véhicules hybrides rechargeables peuvent recharger leur batterie en étant branchés à un secteur ou à une borne électrique. Pour ce type de véhicule, le moteur électrique est nettement plus puissant (de quelques dizaines de KW à plus d’une centaine) et la batterie bien plus grosse (7 à 15 kWh) afin de permettre de rouler davantage en 100 % électrique, sur une distance d’environ 50 km.
Même si la possibilité de récupérer de l’énergie en roulant tient encore, les hybrides rechargeables doivent être branchés régulièrement afin de profiter d’un maximum de roulage électrique : un branchement entre deux et trois heures sur une Wallbox 7 kW, et le double sur une Wallbox 3,6 kW.
Par ailleurs, veillez à ne pas laisser leur batterie à un niveau de charge minimum, car ces modèles peuvent redevenir des hybrides classiques plus lourdes de 200 à 300 kg de plus (batterie, moteurs, et chargeur électronique). De ce fait, ils consommeront beaucoup plus par rapport aux modèles conventionnels, malgré leur prix d’achat très élevé.
Leurs avantages :
- Aucune consommation de carburant en ville
- Très économe sur des petits parcours
- Recharge assez rapide (par rapport à une voiture totalement électrique)
Leurs inconvénients :
- Absence d’intérêt sur autoroute
- Consommations élevées si niveau de batterie vide
- Surcoût et surpoids assez importants
Poster un Commentaire