Les ouvrages chaudronnés, nous en trouvons souvent dans notre quotidien, mais le métier de chaudronnier reste encore très mal connu. Donner forme aux feuilles de métal, voilà ce qu’on peut définir ce procédé d’usinage. Si vous êtes genre bricoleur et que vous aimez le travail manuel demandant une grande précision, cet article peut vous aider à comprendre certains processus et les règles de base en matière de chaudronnerie pour débutants.
Mot d’ordre : précision
Tout d’abord, comme pour tout travail dans l’industrie de l’usinage et du montage mécanique, la précision doit être de rigueur, afin de créer des pièces de qualité respectant les dimensions données par les clients et les normes requises. En effet, la chaudronnerie est un métier de précision et d’exigence. Travailler le sens de la précision est donc l’étape fondamentale pour les chaudronniers débutants.
Plusieurs autres qualités requises
Outre la précision, le métier de chaudronnier exige :
– une habileté manuelle : vous devez maîtriser plusieurs techniques (découpe, soudage…) ;
– une résistance physique : vous serez amené à travailler debout, dans des endroits souvent bruyants et à porter des charges lourdes et encombrantes ;
– une grande vigilance : avant tout, les chaudronniers débutants doivent comprendre les dangers et les normes de sécurité qu’exige le lieu de travail, car ce métier peut s’avérer dangereux (blessures aux mains, éclats de métaux dans les yeux…). Le port d’équipements de protection individuelle est ainsi obligatoire ;
– une bonne connaissance des métaux utilisés (inox, acier, alliage…) ;
– comme dans plusieurs autres domaines, la maîtrise de l’informatique est aussi indispensable.
Comprendre le processus
L’objectif principal de la chaudronnerie est de travailler les métaux en feuille pour réaliser des enveloppes de corps creux (des tôles ou des profilés).
Étape N° 1 à l’atelier : la lecture des plans, le traçage des formes sur le métal et la découpe de chaque élément.
Deuxième étape : la déformation des différents éléments par pliage, cintrage ou emboutissage.
La dernière étape : le montage et l’assemblage des pièces par soudage ou rivetage, parfois sur le chantier, à l’endroit où la pièce (une cuve ou une chaudière, par exemple) doit être installée. Les entreprises proposant le service d’un chaudronnier sont nombreuses en France. TESTE à Champagne-sur-Seine en fait partie.
Les différentes branches de chaudronnerie
Il existe plusieurs branches de la chaudronnerie :
– La serrurerie ou la métallerie : ce sont les entreprises qui fabriquent des portails et des grilles qui sont concernées par ce secteur ;
– La tôlerie : il s’agit d’un procédé d’usinage permettant de générer des pièces légères (de 1 à 3 millimètres d’épaisseur) comme des capots d’ordinateur ou de la carrosserie ;
– La chaudronnerie lourde : il s’agit de concevoir des éléments épais de plus de 50 millimètres, pour les industries du nucléaire ou l’éolien.
Les différentes techniques d’assemblage
Le chaudronnier utilise plusieurs méthodes d’assemblage qu’on peut classer en 3 familles :
– Assemblages thermiques :
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Le soudage : cette technique peut être réalisée à l’aide d’étain, ce qui crée une liaison peu solide, mais très étanche, suffisante pour relier de petites pièces entre elles.
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On peut également réaliser un brasage, avec une forge ou un chalumeau. Il est idéal pour manipuler tous les métaux.
– Assemblages mécaniques :
- L’agrafage : utilisé pour les tôles dont l’épaisseur est égale ou inférieure à 1,5 millimètre.
- Le rivetage : adapté à toutes les épaisseurs puisque l’on réalise l’assemblage avec des rivets.
- Le dudgeonnage : utilisé pour l’assemblage d’un tube par expansion dans une pièce.
– Assemblages démontables : boulonnage, fermeture mécanique et rapide.
Diplômes et formations
Le métier de chaudronnier est accessible avec un diplôme de niveau CAP/BEP à Bac (Bac professionnel, technologique…) en chaudronnerie ou serrurerie métallerie.
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