Restaurer une auto, c’est lui redonner une seconde vie. Un restaurateur n’accomplit sa tâche que lorsque la voiture sur laquelle il travaille est entièrement remise à neuf. Le but est donc de redonner l’aspect « sortie d’usine » du véhicule.
Quel genre d’auto restaurer ?
Pour une première restauration, beaucoup ne savent pas vers quel modèle se tourner. La réponse est pourtant simple : une voiture que l’on aime bien. Sachez simplement que ce sont en général les voitures anciennes qui ne sont plus en production que l’on restaure. Les restaurateurs privilégient les autos d’exception qui ont marqué leurs temps.
Qu’est-ce qui motive la restauration d’une auto ?
Certains diront que c’est pour le plaisir de reconduire l’auto de leur jeunesse, d’autres le font dans le cadre de leurs business, etc. Dans tous les cas, la restauration d’une auto est motivée par la passion des véhicules anciennes et de collection. Pour réussir un tel projet, mieux vaut être un passionné. Il est bon de savoir que beaucoup s’arrêtent en chemin faute de temps, d’argent, etc. La restauration auto n’est pas un jeu d’enfant puisque les étapes sont nombreuses et les travaux assez coûteux.
Les étapes de la restauration
Le nombre d’étapes de la restauration varie selon l’état du véhicule à restaurer. Généralement, il existe 4 grandes zones de travail :
– le châssis
Le châssis est comme le squelette d’une voiture. C’est la base du véhicule et elle doit être solide, bien alignée. Un bon restaurateur commence par vérifier l’état du châssis. Si nécessaire, il procède au démontage de la carrosserie pour mettre à nu cet élément. Il est primordial de repérer les éventuels défauts (déformation, rouille, etc.) à ce niveau et d’y remédier.
– la carrosserie
À ce niveau de la restauration et selon les cas, différentes opérations sont mises en œuvre : décapage, sablage, traitement anti-corrosion, soudure, retapage…, peinture. Si vous n’arrivez pas à retrouver une pièce quelconque qu’il faut changer (aile entière, pare-chocs…), faites appel à un tôlier-formeur.
– l’habitacle
Ici, le gros du travail concerne l’armature des sièges, la sellerie, les tapis et revêtements, la planche de bord, etc.
– le moteur et la boîte de vitesses
En gros, la restauration du moteur passe par 4 étapes : le nettoyage extérieur, le démontage, le nettoyage pièce par pièce et le remontage. Vu comme cela, c’est facile, mais en réalité cela demande beaucoup de temps et surtout s’il y a des pièces à remplacer.
En dehors de ces 4 zones de travail, la restauration concerne aussi les autres parties du véhicule : la transmission, la direction, les suspensions… Aussi, n’oubliez pas le circuit électrique.
En somme, ce type de projet n’est pas chose facile et surtout, ce n’est pas à la portée de monsieur tout le monde. N’hésitez surtout pas à vous faire aider par un garagiste.
Vous apprécierez aussi notre article sur comment choisir sa première voiture ?
Article intéressant! Pour ma part, j’ai entamé depuis peu la restauration d’une 2CV 6. Pour le moment je suis encore à la phase de démontage afin d’atteindre le châssis. C’est une passion pour moi.